REGARDS SUR LA FORET ( véronique ortola )

                      La forêt, domaine de liberté, d’elle je m’approprie,

Je ne pense à rien d’autre qu’à ces arbres qui me sourient,

M’offrant une scène spectaculaire que je n’ose piétiner,

Si frêle, si nature, si perdue et tant abandonnée.

Foret, il n’y a pas que le vent qui te fait danser,

Foret, il n’y a pas que le temps qui te fait chanter,

C’est pourtant sous tes essences, que poussent les fleurs du printemps,

C’est aussi sous tes couleurs, que brillent les yeux des géants.

De ce désordre naturel, aux parfums humides, je me retrouve,

De ce silence accompagné de ramages, je me découvre,

Les feuilles mortes gisantes au sol et pourvues de perles d’eau des dernières pluies,

Ornant celles-ci de quelques diamants étincelants par les lueurs de la nuit.

Forêt, donne-moi ce vent de talent que je n’ai point,

Fais-moi part de ta philosophie, j’en prendrai soin,

Comme je prise cet air pur que me donne la vie,

Forêt, demeure forêt jusqu’à ton dernier cri.